Tout simplement le temps qu’on veut ! Cela peut être quelques semaines comme des années, selon l’objectif de la personne et la problématique abordée : pour régler un problème ponctuel et prendre un peu de recul en bénéficiant d’un soutien professionnel, quelques semaines peuvent suffire ; un problème profond qui entrave la vie depuis longtemps peut être en revanche long à détricoter, à prendre conscience de toutes les ramifications, tenants et aboutissant.
Il arrive que l’on découvre au décours d’une thérapie qu’une problématique actuelle trouve des échos beaucoup plus anciens qu’on ne le supposait.
Par ailleurs, chacun a un rythme qui lui est propre pour aborder des sujets délicats, et il est très important de respecter ce rythme. Il n’y a pas de norme. Le thérapeute accompagne son patient, qui progresse selon son rythme personnel ; il ne le précède pas, ne le bouscule pas.
Pour ces différentes raisons, la durée d’une thérapie n’est pas prévisible au départ. Dans tous les cas la thérapie ne se prolonge pas si la personne n’y trouve pas de bénéfice. En cas de doute, il appartient au thérapeute de faire régulièrement le point avec son patient pour vérifier qu’il trouve bien un bénéfice à son travail et qu’il souhaite bien continuer.