Séances de thérapie à distance

La période exceptionnelle que nous vivons en ce moment donne lieu à des souffrances particulières. Le confinement peut être difficile à supporter pour de nombreuses raisons : il représente une contrainte à la fois spatiale et relationnelle (solitude, ou au contraire relations pénibles), d’autant qu’il ne permet plus les respirations habituelles. Les conditions peuvent être très difficiles. Le travail est complètement modifié, tant pour ceux qui continuent à travailler sur leur lieu habituel que pour ceux qui télé-travaillent et ceux qui sont au chômage technique/partiel. Certaines personnes sont durement touchées pas la maladie, directement ou indirectement. Les professionnels de santé sont mis à rude épreuve. La période est aussi évidemment source d’anxiété pour tout le monde, concernant la santé, mais aussi les conséquences économiques notamment. Tous les repères sont modifiés. La liste n’est pas exhaustive.

Si vous ressentez le besoin d’un accompagnement extérieur, je propose désormais des séances à distance, soit par téléphone, soit en visio-conférence (modalité à définir ensemble).
N’hésitez pas à me contacter pour prendre rendez-vous. Nous pouvons envisager soit une écoute ponctuelle, soit un soutien plus régulier, selon vos besoins, et nous pourrons nous ajuster au fur et à mesure.

Anne

Cercle de femmes à Toul

Je vous invite à venir vous retrouver une fois par mois, pour faire l’expérience de partager entre femmes dans un cadre sécurisé. S’exprimer et être écoutée, écouter les autres, se relier entre femmes pour vivre la rencontre, la différence et l’enrichissement mutuel, sans jugement ni conseil ; et au-delà, la rencontre avec soi-même dans nos différentes dimensions intérieures.

Autour de notre vie de femme, qu’est-ce que c’est être une femme aujourd’hui, comment c’est pour nous, comment ça a été aux étapes de notre vie : l’enfance, l’adolescence, l’amour, les hommes, le travail,
l’autonomie, le couple, les enfants, la vie, la mort… – expérience, joies et déceptions, rêves et craintes.
Les transmissions seront aussi interrogées : qu’est-ce que j’ai reçu, qu’est-ce que je ne veux plus et qu’est-ce que je garde, qu’est-ce que je veux transmettre ?

Le groupe est ouvert à toutes les femmes, quel que soit leur âge (à partir de 18 ans), leur activité, leur milieu social, ou leur origine, etc. Nous irons à la rencontre de la diversité ! La seule condition est d’avoir envie de rencontrer d’autres femmes.

Prix : 30 € / soirée.
Il ne doit pas être un obstacle à la participation, donc si vous avez des très petits moyens, mais que vous avez très envie de participer, contactez-moi.

Première rencontre Jeudi 12 décembre de 20h à 22h00
sans engagement (puis le groupe sera fermé pour un an).

Inscriptions par e-mail à a.caumont.tricoire@gmail.com.
Attention, 8 personnes maxi !

Au plaisir de vous retrouver bientôt !

Anne

La thérapie, passé et présent – remuer le passé : pour quoi faire ?

Nous entendons régulièrement dire qu’il ne sert à rien de remuer le passé à la recherche d’explications et de solutions pour nos maux du présent.

Replonger dans un passé douloureux peut faire peur, c’est tout à fait compréhensible.
Cependant lorsqu’on vit une situation traumatique, le temps s’arrête et l’évènement, au lieu d’être ‘digéré’ et de passer comme le reste dans les archives de notre vie, reste là, comme suspendu, et devient un éternel présent. Si on parvient à s’en couper pour vivre notre quotidien, il est susceptible de revenir nous hanter dès qu’on a le dos tourné. Qu’on en soit conscient ou pas, cet évènement qui objectivement appartient au passé reste présent dans notre monde psychique et influence notre manière de vivre, de ressentir, de réagir, à chaque fois que le présent nous renvoie à cet évènement traumatique d’une façon ou d’une autre.
De même si nous devons affronter des carences dans notre enfance, nous nous construisons en fonction de ces carences, d’une manière qui va nous permettre de survivre malgré tout et d’avancer au quotidien, mais qui à long terme ne sera pas optimale, et va nous coûter cher en énergie : soit ce mode de fonctionnement sera trop rigide pour nous permettre d’encaisser les aléas normaux de la vie d’adulte et nous allons nous effondrer à l’occasion d’un ‘coup dur’, soit il nous amènera à répéter régulièrement les mêmes scénarios dans certains secteurs de notre vie, comme si on était incapable de faire autrement.

C’est pourquoi il est important, dans son espace thérapeutique, de laisser émerger à son rythme et de revisiter ces situations traumatiques ou ces carences, pour remettre du lien là où on a été trop seul, pour retisser avec le reste de notre vie ces souvenirs qui étaient jusque-là enkystés et isolés, pour que les ressentis d’enfant qui sont toujours présents pour nous puissent enfin être exprimés, accueillis, nommés, et ainsi nous diriger doucement vers une forme de digestion. Ce qui est à la clé de cette démarche, c’est du soulagement, plus de lien à soi-même et aux autres, plus d’authenticité, d’énergie, de légèreté et de liberté.

Une thérapie, ça dure combien de temps ?

Tout simplement le temps qu’on veut ! Cela peut être quelques semaines comme des années, selon l’objectif de la personne et la problématique abordée : pour régler un problème ponctuel et prendre un peu de recul en bénéficiant d’un soutien professionnel, quelques semaines peuvent suffire ; un problème profond qui entrave la vie depuis longtemps peut être en revanche long à détricoter, à prendre conscience de toutes les ramifications, tenants et aboutissant.

Il arrive que l’on découvre au décours d’une thérapie qu’une problématique actuelle trouve des échos beaucoup plus anciens qu’on ne le supposait.
Par ailleurs, chacun a un rythme qui lui est propre pour aborder des sujets délicats, et il est très important de respecter ce rythme. Il n’y a pas de norme. Le thérapeute accompagne son patient, qui progresse selon son rythme personnel ; il ne le précède pas, ne le bouscule pas.

Pour ces différentes raisons, la durée d’une thérapie n’est pas prévisible au départ. Dans tous les cas la thérapie ne se prolonge pas si la personne n’y trouve pas de bénéfice. En cas de doute, il appartient au thérapeute de faire régulièrement le point avec son patient pour vérifier qu’il trouve bien un bénéfice à son travail et qu’il souhaite bien continuer.

S’y retrouver parmi les psys !

Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver entre psychologue, psychothérapeute, praticien en psychothérapie, psychiatre, psychanalyste… voici des éléments de compréhension.

Psychanalyse et psychothérapie
L’analyste ou le thérapeute a avant tout suivi lui-même une analyse ou thérapie approfondie, donc il a fait l’expérience en tant que patient, de l’intérieur, de ce qu’il pratique. Il a également acquis une connaissance théorique et pratique approfondie au sein d’une école reconnue de psychothérapie ou de psychanalyse.
Les grandes écoles de psychothérapie sont nées après la psychanalyse, certaines en sont proches, c’est le cas de l’Analyse Psycho-Organique, d’autres pas (thérapies comportementales et cognitives par exemple). Les écoles de thérapie proches de la psychanalyse s’en distinguent généralement et entre autres choses par une plus grande prise en compte des ressentis du corps et de la dimension affective, la psychanalyse étant plus exclusivement centrée sur le mental et sur l’analyse du transfert. Les thérapeutes sont aussi généralement plus interactifs avec le patient, alors que la plupart des psychanalystes parlent très peu.

Psychologie clinique et psychiatrie
Le psychologue a suivi un cursus universitaire de 5 années minimum à la faculté de psychologie, il est titulaire d’un master – sa formation de base est avant tout théorique, et l’oriente vers une pratique de diagnostic et d’évaluation.

Le psychiatre est un médecin, qui s’est spécialisé en psychiatrie. Sa formation médicale l’oriente avant tout vers le diagnostic médical et la prescription de médicaments psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques, etc.).

Psychologue et psychiatre peuvent avoir complété leur formation de base, soit par des modules universitaires de thérapie, soit par la fréquentation d’une école de psychothérapie ou de psychanalyse.

Dans tous les cas, les éléments importants pour choisir un thérapeute sont : que le praticien ait lui-même effectué un travail sur lui en profondeur, qu’il se réfère à une méthode reconnue et à un code de déontologie, et que sa pratique soit supervisée (c’est-à-dire qu’il rencontre régulièrement un collègue pour parler de ses patients, ce qui permet de prendre du recul et d’avoir l’avis d’un tiers).
Il ne faut pas hésiter à rencontrer plusieurs praticiens si nécessaire avant de s’engager, l’important étant de se sentir pleinement accueilli et en confiance pour aborder ce qui motive la décision de consulter. La confiance est un élément capital de la réussite d’une thérapie.